La 'Génération Bayard' a rendu hommage à celui qui a fait d'eux les artistes qu'ils sont aujourd'hui.

 

Bonjour à tous,

Avant toutes choses, je tenais à remercier toutes les personnes qui, de près ou de loin ont participé à cette mémorable soirée du 10 novembre 2018 à Villebon-sur-Yvette pour rendre hommage à BAYARD.

C’était une fête comme Bayard l’aurait souhaitée, des rencontres pour certains, des retrouvailles après tant d’années pour d’autres, c’était à l’image de son « studio » : un lieu de partage pour promouvoir les jeunes artistes qui débutaient leur carrière.

Nini Herimalala, un peu  timide, les yeux rivés sur le portrait de son père, ouvrait la scène en solo avec sa guitare électrique, suivie dans la foulée par Ndrina, membre du groupe Zopanage, qui m’invitait sur scène avec Nono et Charles Kely pour chanter les deux titres « Namana » des groupes  Zopanage et Tsiakoraka.

 

Après c’était à mon tour de me retrouver seul en scène pour essayer de reproduire la chanson « Bao tsy mivily» de Bayard, composée par Xhi, arrangée par Nono à laquelle participaient Tony Herimalala à la guitare et Mparany Rakotondramasy à la basse.

Van Frais était sur tous les fronts, il accompagnait LooL avec une magnifique interprétation de « Jereo ange »  de Lalao Rabeson, et plus tard dans la soirée il récidivait avec Carmen.

Je tremblais quand Thierry Michel du groupe Vaika entamait les premières notes de « Malahelo anao »  de Dead Rabenja (Doc Holiday) - ça fait plus de 25 ans qu’on ne s’est pas revu.

J’étais émerveillé par la ballade proposée par  la toute jeune Synthia, mais aussi de Landy qui ne ménageait pas sa voix pendant toute la soirée.

Misa et son groupe Red Tickets restait égal à lui-même, toujours à la recherche de la performance. J’ai fait aussi la connaissance de Roga avec le son métallique qui rappelle vraiment le pur produit BAYARD ; ce son s’intensifiait encore avec l’arrivée de Milon du groupe Kazar sur la scène  avant de revenir en acoustique pur avec Riana Rakoto et Tonton Guy.

L’émotion fut grande quand Mbasalala parlait de son parcours musical.  Fraîchement débarqué dans la capitale de son sud profond  pour les études universitaires, il a découvert en Bayard une personne d’une gentillesse incomparable, un guide qui lui proposait de revenir autant qu’il voudrait au studio de Mahamasina.

Carson, un ancien élève de Bayard, lui rendait hommage avec des mots simples. Toujours en acoustique, Milon accompagna Ngita Mamy

Charles Kely, rappelait au public une anecdote qui lui tenait à cœur : c’est Bayard qui lui a prêté une guitare acoustique électrique pour sa première émission à la télévision malgache.

Nono entrait en scène sans son instrument fétiche, mais avant de chanter il parlait de ses tout premiers pas dans le monde du showbiz ainsi que de sa relation avec Bayard, en une phrase : « Nono n’aurait jamais existé s’il n’y avait pas Bayard.. »

Domoina et Milon, toujours en acoustique nous avaient montré une très belle prestation.

L’arrivée des DILLIE était très attendue, la salle s’enflammait quand les filles de Bayard interprétaient « Tsy irery ianao ». C’était très émouvant de voir les larmes de Carol qui n’a pas lâché le micro d’un iota.

Nono revenait sur scène accompagné de Hery au clavier et le bouillant Charles Kely ; cette fois-ci il soufflait fort dans son saxophone alto.

C’était difficile de prendre tout le monde en photo et vous me pardonnerez si j’ai encore oublié des artistes.

A une prochaine fois sur vaovao.org

 

Tahirinjanahary Marc Rakotondramasy,
14 novembre 2018

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Un grand merci à Tahiry Marc de nous avoir partagé l'émotion de cette soirée avec ces mots et ce retour  en images. Lasa namela mamy toy ny tantely tokoa i Bayard. 

Rondro Volantsoa