Arison Jaha – poète slameur

Une oeuvre culturelle résulte toujours de diverses influences. Celle proposée par Arison Jaha n’échappe pas à cette règle. Son album nous offre une musique pleine de ce métissage, mais aussi de cette authenticité, empreinte de cette émotion si particulière, bref de ce qui caractérise le malgache : l’unité des contraires.  

La première fois que vous êtes monté sur scène ? 

La première fois, c’était avec Olombelo Ricky à Maurepas le 7 novembre 2004. Comme toute première fois, ça laisse une trace. J’avais rendez vous avec Madame l’émotion et elle était bien là, jolie, svelte et imprévisible. Et je suis toujours reconnaissant envers Ricky et ses musiciens pour m’avoir donné la  possibilité de cette rencontre. D’ailleurs, quand le calendrier le permet, je continue toujours à  participer aux différentes manifestations d’Olombelo Ricky, mon ami de toujours. La dernière fois, c’était au Millenium à Savigny Le temple, lors de la Nuit Blanche de Madaplus où j’ai slamé  un des mes maudits poèmes sur la mélodie « d’Ave Fanahy » de Ricky .  

La prochaine manifestation ?  

Pour la prochaine manifestation, je fonctionne au coup de cœur et je participe quand le concept me plait. Pour moi, en l’état actuel des choses, la scène, c’est pour le Fun. En matière artistique, je suis actuellement plus dans une période de conception et de grossesse intense. Mon prochain rêve, c’est de sortir en 2010 un livre éclectique où je donnerai libre court à mes émotions. Je suis un rêveur, car le rêve, c’est l’essence du futur. D’ailleurs, si j’ai un message à faire passer aux auditeurs et lecteurs de RVG  c’est,  de toujours croire à ses rêves et de faire le nécessaire pour les réaliser - pas n’importe quoi- mais juste le nécessaire.  

Avez-vous déjà un album ? 

Mon album BADABADA est le fruit de mon amitié avec Toty, l’unique, le Génie avec un grand G.  Je n’aime pas trop le classement par catégorie, mais si on est obligé de classer, je mettrai BADABADA au rayon  « world music ».  D’ailleurs, quand il était dans la BAC à la FNAC, il se trouvait dans cette catégorie. C’est un authentique voyage empreinté d’émotion où la musique est issue de plusieurs influences. Je susurre mes mots et je me mets à nu. On a mis  du pure Love dedans avec une dose de paracétamol et je vous assure que  çà peut faire vachement du bien aux âmes grippées ou même saines.  

Les 9 titres de l'album Badabada :

1 - "Beligna", 2 - "Parasetamôly", 3 - "Izaho Ihany", 4 - "Black Bass Maso", 5 - "Doussimà", 6 - "Taxi Brousse Saleba", 7 - "Marie Sélestine", 8 - "Miala T", 9 - "Setroka Sy Rano"

Qu’est ce que vous avez fait pour promouvoir vos œuvres ?  

Mon objectif dans cette entreprise est d’offrir une possibilité d’émotion originale avec tout l’humain que j’ai en moi. L’album était un support de communion avec le reste du monde.  La promotion n’est pas vraiment, pour moi, une priorité. Je conçois  que, de ce côté là, ma démarche peut paraître surprenante. Mais vous savez, comme dit l’adage « tout vient à point à celui qui sait attendre ». J’attendrai le moment opportun pour cela. Le fait que vous m’avez contacté fait partie de ces opportunités et je tiens à vous remercier.  

Message de l’Artiste aux auditeurs et lecteurs de radiovazogasy.com  

RadioVazoGasy est issue d’une initiative privée et comme son nom l’indique, rend les Vazo Gasy accessibles aux auditeurs. C’est que du positif pour tous le monde. Mais derrière tout ça, il a eu un rêve et beaucoup d’heures de travail. Je suis fier de ce genre de réalisation malgache. Et j’invite les auditeurs et les lecteurs à soutenir ce genre de  projets en consommant légalement les produits culturels et en respectant les droits d’auteur. C’est par la culture que l’avenir se dessine.

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Arison jaha est aussi sur www.myspace/arisojaha